- La phase de préparation ;
- L'intervention réparatrice ;
- La phase de consolidation/restitution.
La phase de préparation :
On voit bien, ici, l'affaissement d'un voûtain dont la courbure s'est infléchie.
Les étapes préparatoires consistent en :
- L'étaiement avec fabrication de cintres et de couchis partiel ou total selon l'état de dégradation des ouvrages ;
- La dépose du revêtement de sol et aire de chaux ;
- Le dégarnissage des reins de voûtains jusqu'à l'extrados (en surveillant suivant l'avancement que les étais soient toujours tendus - en contact - , car l'ensemble de la structure remonte immanquablement).
L'intervention réparatrice :
L'intervention réparatrice procède ainsi :- Le mouillage de la structure pour amollir les joints d'hourdage,
- Le levage des étais et des cintres sous les voûtains à recintrer ;
- Le blocage provisoire des joints ouverts (pour maintenir la pression sur les naissances et éviter le décollement au niveau des engravures des solives) ;
- Le remplacement éventuel d'éléments tels que briques cassées ;
- Le rebouchage par un coulis de plâtre des joints ouverts.
Nous procédons au coulage du plâtre dans les joints ouverts.
La phase de consolidation/restitution
La phase de consolidation consiste au coulage de la dalle de béton armé et en la restitution du plan de sol. C'est l'occasion, au préalable, d'incorporer les canalisations et autres gaines...Selon l'état des structures et en fonction du programme de consolidation, on optera pour :
- Une dalle classique en béton armé connectée ou non, avec des ancrages périphériques ou non ; ou bien...
- Une chape anhydrite sur une forme en béton léger (remplissage des reins). Cette forme peut être en béton de chaux avec agrégas légers (copeaux de bois, paille, chanvre) car contrairement à une forme en béton de ciment, elle est bien plus souple, c'est-à-dire qu'à masse égale, elle s'adapte mieux aux variations de charge et aux déformations des structures.